« Considérant que par la Dictature, par l’intolérance politique, religieuse et ethnique, par la mauvaise gouvernance par le non-respect des souverainetés des Etats, par la famine et problèmes climatiques, les mondes en général et de l’Afrique en particulier se remplissent de violences. Que les violences ont fait, et continuent de faire des morts, des blessés, des femmes violées, des déplacements forcés des populations, des destructions à grandes échelle de l’environnement. Bref des victimes …
Considérant que ces millions des victimes éparpillées par tout dans le monde ont besoin d’obtenir justice, répartition et des garanties de non répétions, mais que leurs cris sont restés longtemps inaudibles.
Considérant que le déni de justice, la désensibilisation au sort de l’autre, la perte de valeurs de vivre ensemble et du caractère sacré de la vie humaine, ainsi que la disparition de savoirs empathiques et de bienveillance entrainent souvent la vengeance privée consolidant ainsi le
cycle de violence qui bloque tout élan de développement.
Considérant qu’elle appuie son action sur la reconnaissance des valeurs fondamentales telles que consacrées dans :
- La déclaration universelle de Droit de l’homme ;
- La charte de l’organisation des Nations Unies ;
- Le statut de Rome créant la cour Pénale Internationale ;
- La charte Africaine de droit de l’homme ;
- La charte Européenne de droit de l’homme.
Considérant ses engagements Nationaux, sous régionaux, régionaux, internationaux, à l’occurrence :
- Son appui au mécanisme International permanant de lutte contre l’impunité mis en place par le statut de Rome à savoir la Cour Pénale Internationale, ainsi que son fonds au profit des victimes ;
- Son appui à toutes les initiatives nationales, sous régionales, régionales ou même privées de lutte contre l’impunité des crimes internationaux et de réparation, ainsi que celles qui visent à apporter les soins et l’accompagnement vers la résilience en faveur des victimes.
Considérant les appels à la justice, à la réparation et à la non réparation en faveur des victimes des crimes internationaux qui fusent des 4 coins de notre planète ; les organisations non gouvernementales tant nationales qu’internationales, les structures de renforcement des soins et d’encadrement les des victimes, ainsi que des personnalités privées ont déclarées leurs volonté d’œuvrer ensemble au sein du : Réseau International pour l’Accompagnement des Victimes d’Atrocités, RIAVAT en sigle ».